©Pierre Planchenault
COLLECTIF OUINCH OUINCH
La création du collectif s'est faite en 2018 avec comme membres fondateur.ices : Karine Dahouindji, Marius Barthaux, Klaire-Alice Crettol et Nicolas Fernando Mayorga Ramirez. La vision artistique est actuellement entre les mains de Karine Dahouindji et Marius Barthaux. Dans nos créations et en tant que collectif, nous tentons ainsi au plus possible d’adopter un processus horizontal, sans décideur.euse attitré.e.x, en alternant les leads, ce qui ne nous empêche pas de créer vite et spontanément, tout en restant dans l’ouverture et le questionnement permanent de notre travail. Ainsi nous développons un travail processuel et rigolo autour de la création collective, transdisciplinaire, in situ et immersive.
DANSES
Nos danses proclament surtout des joies intenses de vivre, et c’est pourquoi nous les considérons comme des vecteurs sociaux à tout niveau. Elles génèrent des liens, entre nous, avec le public, avec les animaux et végétaux en présence, avec l’espace et la matière visible qui nous entoure, et avec les choses invisibles qui nous entourent aussi : les énergies de l’air, du soleil et de la lune, les énergies chthoniennes du centre de la Terre, les lointains, les forces du passé et du futur ramenées au présent.
La création du collectif s'est faite en 2018 avec comme membres fondateur.ices : Karine Dahouindji, Marius Barthaux, Klaire-Alice Crettol et Nicolas Fernando Mayorga Ramirez. La vision artistique est actuellement entre les mains de Karine Dahouindji et Marius Barthaux. Dans nos créations et en tant que collectif, nous tentons ainsi au plus possible d’adopter un processus horizontal, sans décideur.euse attitré.e.x, en alternant les leads, ce qui ne nous empêche pas de créer vite et spontanément, tout en restant dans l’ouverture et le questionnement permanent de notre travail. Ainsi nous développons un travail processuel et rigolo autour de la création collective, transdisciplinaire, in situ et immersive.
DANSES
Nos danses proclament surtout des joies intenses de vivre, et c’est pourquoi nous les considérons comme des vecteurs sociaux à tout niveau. Elles génèrent des liens, entre nous, avec le public, avec les animaux et végétaux en présence, avec l’espace et la matière visible qui nous entoure, et avec les choses invisibles qui nous entourent aussi : les énergies de l’air, du soleil et de la lune, les énergies chthoniennes du centre de la Terre, les lointains, les forces du passé et du futur ramenées au présent.
©Pierre Planchenault
MISES EN ESPACES
Nous pensons nos spectacles comme des tentatives de conversation avec le réel. Nous cherchons à articuler simultanément un travail chorégraphique brut, musical, sensible, festif et spectaculaire, avec la conception de dispositifs spatiaux qui nous permettent de lier le corps en mouvement avec le lieu dans lequel il opère. Ainsi nous nous concentrons parfois plus sur le rapport des performeur.euse.x au public, et parfois plus sur l’espace dans son aspect plus global, visuel et acoustique.
PROCESSUS ESTHÉTIQUES
Nous inventons et nous souhaitons inventer encore et encore des contextes fictifs expressionnistes queers et saturés de symboles dans lesquels scénographies, costumes et travail de personnages mélangent les références d’époque, tour à tour primitive, moyenâgeuse ou futuriste. En même temps, nous refusons le quatrième mur, et plaidons pour une présence sensible, intense et attentive au réel.
Nous pensons nos spectacles comme des tentatives de conversation avec le réel. Nous cherchons à articuler simultanément un travail chorégraphique brut, musical, sensible, festif et spectaculaire, avec la conception de dispositifs spatiaux qui nous permettent de lier le corps en mouvement avec le lieu dans lequel il opère. Ainsi nous nous concentrons parfois plus sur le rapport des performeur.euse.x au public, et parfois plus sur l’espace dans son aspect plus global, visuel et acoustique.
PROCESSUS ESTHÉTIQUES
Nous inventons et nous souhaitons inventer encore et encore des contextes fictifs expressionnistes queers et saturés de symboles dans lesquels scénographies, costumes et travail de personnages mélangent les références d’époque, tour à tour primitive, moyenâgeuse ou futuriste. En même temps, nous refusons le quatrième mur, et plaidons pour une présence sensible, intense et attentive au réel.
©Pierre Planchenault
PRÉSENCE OUINCH
La présence ouinch est une présence bouffonne, malicieusement stupide, explicitement expressive et aux aguets. La psychologie de nos personnages est portée à l’extérieur, sur nos faces défigurées. Elle est intime et personnelle, chargée du dedans, mais elle se transmet directement du cerveau à la peau, en contact avec le dehors. C’est une présence toute feu toute flamme. Une présence à vif.
ÊTRE GROUPE
Nous travaillons beaucoup en nous copiant et en nous encourageant. Nous travaillons la spontanéité. Nous travaillons dans la joie et dans le jeu. Nous travaillons à construire des images qui proposent autre chose que le point de vue du dominant. Nous travaillons à la construction d’images qui servent les causes qui nous sont proches ; celles du féminisme, des luttes anti-racistes et des luttes LGBTQI+. Nous souhaitons créer des images d'alliées. Nous avons conscience de notre responsabilité en tant que faiseuses d’images.
La présence ouinch est une présence bouffonne, malicieusement stupide, explicitement expressive et aux aguets. La psychologie de nos personnages est portée à l’extérieur, sur nos faces défigurées. Elle est intime et personnelle, chargée du dedans, mais elle se transmet directement du cerveau à la peau, en contact avec le dehors. C’est une présence toute feu toute flamme. Une présence à vif.
ÊTRE GROUPE
Nous travaillons beaucoup en nous copiant et en nous encourageant. Nous travaillons la spontanéité. Nous travaillons dans la joie et dans le jeu. Nous travaillons à construire des images qui proposent autre chose que le point de vue du dominant. Nous travaillons à la construction d’images qui servent les causes qui nous sont proches ; celles du féminisme, des luttes anti-racistes et des luttes LGBTQI+. Nous souhaitons créer des images d'alliées. Nous avons conscience de notre responsabilité en tant que faiseuses d’images.
©Pierre Planchenault
ENFAITE C’EST QUOI UNE OUINCH ?
Nous agissons en tant que ouinch. Les ouinch sont des petites fées-sorcières et fashion, malicieuses, ridicules, et séductrices, descendantes directes des korrigans et reprenant leur mission à leur charge qui consiste à séduire les humain·e·s égaré·e·s sur la lande pour les emporter dans leur ronde nocturne jusqu’à ce qu’iels s’écroulent au petit jour, épuisé·e·s. Notre but est de contaminer le public par la danse, nous-mêmes étant déjà possédé·e·s par la musique que diffuse la ouinch Mulah sur ses platines incandescentes. Nous exigeons, malicieusement et toujours dans une approche séductrice, que le public soit aussi investi que nous dans son corps en assistant à nos danses. Nous voulons éveiller en lui un désir de mouvement irrépressible.
Pour cela le dispositif immersif nous est nécessaire, car notre stratégie passe par l’adresse directe du regard et du corps. Nous regardons le public autant qu’il nous regarde, et c’est ainsi que nous mêlons nos forces. Nous agissons comme des médiums en canalisant dans nos corps la musique que nous entendons et en la transmettant simultanément, yeux dans les yeux, à l’assistance. C’est à force de regarder les gens en leur communiquant notre joie d’être dansées que nous finissons par les convaincre de danser à leur tour.
Nous agissons en tant que ouinch. Les ouinch sont des petites fées-sorcières et fashion, malicieuses, ridicules, et séductrices, descendantes directes des korrigans et reprenant leur mission à leur charge qui consiste à séduire les humain·e·s égaré·e·s sur la lande pour les emporter dans leur ronde nocturne jusqu’à ce qu’iels s’écroulent au petit jour, épuisé·e·s. Notre but est de contaminer le public par la danse, nous-mêmes étant déjà possédé·e·s par la musique que diffuse la ouinch Mulah sur ses platines incandescentes. Nous exigeons, malicieusement et toujours dans une approche séductrice, que le public soit aussi investi que nous dans son corps en assistant à nos danses. Nous voulons éveiller en lui un désir de mouvement irrépressible.
Pour cela le dispositif immersif nous est nécessaire, car notre stratégie passe par l’adresse directe du regard et du corps. Nous regardons le public autant qu’il nous regarde, et c’est ainsi que nous mêlons nos forces. Nous agissons comme des médiums en canalisant dans nos corps la musique que nous entendons et en la transmettant simultanément, yeux dans les yeux, à l’assistance. C’est à force de regarder les gens en leur communiquant notre joie d’être dansées que nous finissons par les convaincre de danser à leur tour.
LE COLLECTIF
Marius Barthaux
©Jennifer Schaerler
Marius Barthaux articule un travail processuel et joyeux autour de la création collective, transdisciplinaire, in situ et immersive. Les spectacles qu'il crée ou co-crée sont souvent des tentatives de conversation avec le réel axées sur le rapport entre artistes, public et matérialité de l'espace investi. Après une formation en Arts Dramatiques dans les conservatoirs de Paris, il intègre la Manufacture en 2015 pour le Bachelor de danse contemporaine. En 2021, pour approfondir ses connaissances sur le sujet, il suit la formation Danse et Paysage à l'Ecole Nationale Supérieure de Paysagiste de Versailles. Avec le collectif parisien La Grosse Plateforme, iels créent depuis 2016 des spectacles à 12 corps et 12 voix. Iels investissent l'espace public comme un choeur brut et dansant pour habiter et faire résonner différents types de lieux (places, musées, ponts...). Avec les OUINCH OUINCH, compagnie genevoise qu'il co- dirige avec Karine Dahouindji, iels investissent à travers leurs spectacles des espaces ouverts ou clos dans lesquels public et interprètes se mélangent pour y amener la fête, le carnaval, le grotesque et la danse en immersion totale. Plus personnellement, il développe au sein de La Grosse Plateforme depuis trois ans un projet d'expérimentations sensorielles et matérielles, cosmos des sommes, qui comprend à présent un solo, dires des sommes (MIMOS 2022), performance minérale pour saltimbanque échoué, et une pièce de groupe déambulatoire, la patrouille (Festival Entre Cour et jardins 2023). Il est aussi interprète-comédien-danseur pour différent.e.s metteur.e.s en scène comme Fanny de Chaillé (Le Choeur), Antoine Thiollier (Carmen), Nicole Seiler (The Rest is Silence) ou encore Marc Oosterhoff. |
Karine Dahouindji 
©Nadia Tarra
Karine Dahouindji commence sa formation de danseuse au Conservatoire de Nîmes avant de rejoindre le CNDC d’Angers puis La Manufacture à Lausanne. Diplômée depuis 2018 elle s’enrichit en tant qu’interprète et performeuse auprès de différents artistes comme Mark Lorimer, Nicole Seiler, Ruth Childs, ou Maud Blandel. Elle crée également au sein du collectif OUINCH OUINCH dont elle détient la vision artistique aux côtés de Marius Barthaux. Ensemble, iels travaillent sur comment faire groupe tout en affirmant des individualités fortes. C’est à travers la fête, le carnavalesque et la joie qu’iels s’expriment dans des formes in situ. Leur première création Happy Hype tourne activement en Suisse et en Europe depuis 2018 et leur seconde pièce Cachalotte a été présentée à Emergentia en 2022, au Festival Belluard (CH) et au Festival FAB (FR) en 2023 et tournera en 2024 et 2025. Forte de ses différentes expériences professionnelles et personnelles, Karine développe son premier solo Kâ! Sirène des terres en tant qu’artiste associée à l’Abri-Genève. Soutenue par le Réseau Grand Luxe, elle le présente en Novembre 2023, à l’Abri-Genève, dans le cadre d’Emergentia - temps fort chorégraphes émergents. |